Neuf conseils concrets pour développer un management participatif
Ce post vous éclairera si vous souhaitez en savoir un peu plus sur ce qu’est le management participatif. Mais surtout, je vous propose huit clés pour agir très concrètement dans votre quotidien de manager.
Dans un modèle de management coopératif, le travail repose sur la coopération. Le rôle du manager vise à impliquer et à « faire participer » chacun de ses collaborateurs. Il fait émerger la coopération à travers un management que l’on peut aussi qualifier de « participatif ». Dans ce schéma, les tâches sont précisément réparties entre les membres de l’équipe. Chaque salarié a un rôle bien défini, réalise des tâches connues de tous et porte uniquement la responsabilité de son périmètre. Le travail d’équipe vise un but commun qui a été clairement précisé. Il est partagé par l’équipe ; et idéalement celle-ci a contribué à le définir.
Et au fur et à mesure fur que se développe la coopération, la notion « d’équipe » ou d’esprit d’équipe se renforce. Des chercheurs ont d’ailleurs défini des stades de maturité d’une équipe. Selon ces stades, les modalités de travail et le rôle du manager évoluent. D’ailleurs, pour les membres d’une équipe dite « mature », l’objectif commun peut se révéler plus important que les aspirations individuelles.
1. Communiquez sur la Vie de l’entreprise
- Si le « Quoi » n’est pas négociable, il est pertinent d’associer votre équipe au « Comment ». Autrement dit, si les objectifs vous sont fixés par votre hiérarchie, il est toujours possible de solliciter l’avis de vos collaborateurs et de définir de façon collective les modalités et plans d’action à engager. Idéalement en distinguant le court, moyen et long terme. Cela permettra à l’équipe e se projeter plus facilement dans leur activité.
- Si vous fixez vous-même vos objectifs, faîtes-le en donnant envie, et en cherchant à les challenger. Un défi à relever peut être et doit être source de dynamique d’équipe. Si votre équipe est mature, vous pouvez aussi lui proposer de définir ses objectifs de performance collective et les challenger dans un second temps. Pensez aux objectifs intermédiaires qui permettent de faire un point et de réajuster une trajectoire si nécessaire.
Assurez-vous que chacun comprenne ce qu’il a à faire mais aussi ce que fait l’autre. Les zones de flou deviennent dans la plupart des cas des « brèches », sources de malentendus, voire de conflits.
Je ne suis pas une adepte des chartes qui sont en général écrites pour dormir dans un tiroir. En revanche, consacrez une réunion à poser un cadre clair de fonctionnement. Co-construisez avec votre équipe quelques règles qui doivent constituer pour vous tous une boussole, une référence au quotidien. Il s’agit en fait d’élaborer collectivement une forme de discipline commune. Ces règles peuvent concerner le « bien vivre ensemble » et/ou le fonctionnement et les modalités de l’activité de l’équipe (gouvernance, qui est responsable de quoi ? etc.). Revisitez régulièrement ces règles car elles évolueront de fait avec le temps et la maturité de l’équipe.
Par manque de temps, cette dimension est souvent négligée. Et pourtant ! Ces temps conviviaux redonnent énergie et envie. Ils sont indispensables. Alors ne vous privez pas : fêtez les succès et les anniversaires… Installez des rituels. Osez sortir un peu du cadre. Attachez-vous à créer une ambiance conviviale. Et reposez-vous sur celles et ceux de votre équipe qui sont naturellement dotés enclins à un état d’esprit positif. Mais attention, là aussi, il faut bien doser. Attention au mélange des genres !
En tant que manager, c’est vous et vous seul qui donnez-le « la » à votre équipe. C’est une responsabilité et ce n’est pas tous les jours facile. Néanmoins, attachez-vous à être constant, patient et exigeant. Les modalités de coopération d’une équipe se construisent dans la durée
et il vous appartient de poser le cadre. Quelques derniers conseils… Soyez cohérent : dites ce que vous faîtes et faîtes ce que vous dites. Cet alignement générera de la confiance de la part de votre équipe. Osez aussi dire les choses, quand ça va mais aussi quand ça ne va pas. Restez à l’écoute de vos collaborateurs. Et observez pour capter tous les signaux faibles qui vous aideront à comprendre et agir. Soyez disponible pour eux sans être à leur disposition. Faites preuve de bienveillance et recadrez si nécessaire.